Mardi 27 janvier 2009 à 19:51

Est ce que nos contes continueront ? Je veux dire .. quand nous aurons plus d'histoires tracées sur la peau que nous avons pu en raconter. Quand ta main tremblera et que mes yeux se flaneront. Ceux de la vieille faisait rêver les mourants. Est ce que nos contes se souviendront ? Vieillir c'est assez immonde, au fond. Et à jamais clos. Définir c'est limiter. Mais sans limite on continue. Je crois. Comme ces corps dans les chaises grinçantes. Je ne continuerai pas. Un coquelicot, et 8 Via Andersen. Il n'y aura rien à craindre. Tes mains sont si froides. Et tes joues figées. Une gamine en équilibre sur le pont. Et tirer la langue aux monstres en dessous. Le coeur léger de ne plus être grossis. Sans vider d'océan. Cette fois. Est ce que nos contes se souviendront ? Et un chemin qui s'efface, ne me crois pas quand je nierai devant ces hommes, devant ces vies de verre. Je l'aurais aimé si fort. Je l'aimerai si fort. Ecoute les encore. Une poupée de tissus, rose, avec les joues rougies. Regarder les étoles danser. Horreur de l'être. 

Dimanche 25 janvier 2009 à 19:01

1 mois.

Mercredi 21 janvier 2009 à 21:55

http://with-the-light-out.cowblog.fr/images/droom2.jpg
On s'habitue à tout, n'est ce pas  ? au noir et au froid. A l'épice de ses lèvres et le sombre de ses yeux.  A la douleur qui prend le corps et au goût du sang dans la gorge quand .. quand il s'en va, fier et con dans une nuit qui n'est pas la mienne. Je voudrais être la pluie. On s'habitue à tout n'est ce pas ? Et mordre ses lèvres parce que c'est plus simple de chialer à en crever seule plutôt que d'accrocher les inconnus dans la rue. Rien n'a ton goût, et ton odeur s'échappe par les trous du sommeil, il n'y a rien à retenir. Endormie contre son dos.  A cette douce pluie d'été, acide peut être, au goût d'orage. Tu restes l'orage. Et Marcheur qui se moque de mes larmes acides. On s'habitue à tout. Tu aurais aimé avoir tort. Et dormir mille ans .. et deux trois vies de plus .. juste le temps de ne pas oublier. Idiote. Stupide gamine. Vie te claquerait si elle t'entendait penser. Elle aurait fait des crêpes aussi .. Etrange soirée .. et ce gout qui apaise au fond de ma gorge .. et lui surtout, ses contes. Je voudrais retrouver. Fleurir sa tombe. Peut être que là bas aussi les tombes bougent .. sous le viaduc, comme elles doivent en rire .. toujours ces vieilles tombes qui aiment à changer de place .. Puis là bas aussi le ciel doit être joli .. comme ce matin .. Ta tête tourne à en vomir .. C'est peut être ça .. une envie de vomir sans n'avoir rien à cracher, des mots coincés au fond de la gorge, bien plus loin que les poèmes d'Apollinaire .. J'ai avalé par erreur la laideur de votre monde. Indigestion. 


"La masturbation est une drogue
qui me cache la laideur de ce monde. "


Mardi 20 janvier 2009 à 23:59


ET PAN DANS TA GUEULE !



Ceci est un cri de victoire, après rétablissement d'un ancien décor, retour des autres envisageable, j'aime Lucie et ses chweux. 

Jeudi 25 décembre 2008 à 21:35

Et c'est alors. Alors que tu as fermé tes yeux, quel idiot, et clos le jeu. J'ai été gratter aux plaies, invisibles, de ta chaire éthérée. Que tu m'ouvres. Juste un peu, juste assez. Trois gouttes de sang, au fond de nos gorges, au coin de nos yeux. Ce n'est rien. Reviens. Je serai muette. Je n'ai jamais rien dit. J'inventais, toujours un peu. Toi aussi. Tu n'as jamais été là. C'était de loin. Toujours. J'ai ouvert tes joues. Je crois, c'était le matin, la mer n'était pas celle que tu racontais, mais elle ressemblait à l'océan que je recrachais. Tu parles d'une histoire .. Et toi tu ne saignais même pas. 

Jeudi 4 décembre 2008 à 18:59

http://with-the-light-out.cowblog.fr/images/Exp-copie-1.jpgSarah aurait compris, cela ne fait aucun doute. La demoiselle au chapiteau que certains ici, ( je sais qu'il se cache des anciens parmi mes rares lecteurs ) ont peut être lu.

Ce blog affichait il y a encore quelques mois plus ou moins 500 articles, une période de 3 ans. Disparus dans le calme, mais sans préméditation, il en existe une copie, plus ou moins protégée du temps qui passe. De 500, le lambeau de miroir est passé à 3.  Puis la plate forme s'est un peu réveillée, changement que vous aurez tous pu observer / critiquer / applaudir / injurier (rayer les mentions inutiles), ressortant de je ne sais quel oubli quelques fragments de ce qui fut ce blog. La pluspart de ces articles n'ayant jamais été envoyés, publiés ou écrits "à l'époque" ( je vais finir par faire moi aussi partie des dinosaures de cow') sont donc en ligne, voyez y une extrème générosité de ma part (ou un besoin comme un autre de me rassurer).


Que se passe t il maintenant ? Je l'ignore. Tout change, je l'ai ignoré, refusé, réclamé, de nouveau refusé, et enfin recraché. Mais comme souvent je ne suis qu'une gamine endormie, et mes doigts n'ont peut être plus rien à tisser. Ne souriez pas ainsi, et n'allez pas croire que j'ai recraché tout l'océan, ce n'est qu'une question de décor, et encore une fois s'il le faut j'en changerai. 

Que se passe t il maintenant ? Je grandis. Je défis de nouveau Cadavre. J'arracherai. Comme avant .. 


Samedi 22 novembre 2008 à 18:30

Que savions nous à l'époque ? Nous ignorions le ciel, les contes des vallées. Nous ne donnions pas plus de noms aux lignes qu'aux êtres qui les habitaient. Ecrire n'était rien. Lire était une bouée. Il y avait les fourmies pourtant, les bruits sous l'escalier, le cimetière la terre humide les arbres sans sorciers et puis un bout de nos secrets. Nous étions ignorants, aveugles avec nos yeux pourtant ouverts à en crever. Et puis ces fautes qui ne veulent pas s'effacer. Qu'as tu fait tout ce temps ? Je n'ai plus vu tes yeux accrochés, je n'ai plus vu tes doigts se glisser .. et puis ces arbres qui se dessinaient. J'ai arreté. Le comprendrais tu ? moi même je ne comprends pas, sûrement par bouderie, même sans savoir pourquoi même sans chercher à comprendre. Je n'ai plus voulu. Pour ne plus y penser peut être. Juste parce que quand l'auteur fait parler des fleurs je me surprends à pleurer. J'aurais brisé nos doigts ce jour là, mais il y avait la pluie. Encore. Cette pluie qui apaise et qui dit que .. on y peut rien .. maintenant. On ne prendra pas les vieilles femmes dans nos bras pour leur dire qu'on a tout le peu d'amour de nos veines à leur donner. On ne dira rien. Tendra le mouchoir et posera la main sur l'épaule. On regrettera un peu ce manque de lacheté. Lacheté de ne pas se mettre à crier. L'injustice. La vie, cette salope qui se marre dans son coin d'église. Je n'ai rien fait. Souris un peu. Tu le savais déjà.
Je ne graverai pas ton nom. Je ne mordrais pas ta chaire. Qu'as tu dit ce jour là ? Il y avait ce soleil pâle des matins d'octobre. Ne crainds pas cette histoire, je l'ai déjà dictée dans ton sommeil. Ne crainds rien, ma main est une ombre de pluie, mes ongles n'ont jamais laceré plus que des rêves de plastiques. Les tiens ont l'odeur du cuir. Tu ne me crois pas n'est ce pas ? C'est la pire des choses, et cela n'a rien d'un défi. Je ne graverai pas ton nom. Ni cette nuit ni mille autres. 

Ecrire devint tout. Il n'y avait plus ni temps ni nuit, nous tissions de nouveaux draps et je m'y noyais sans que tu detournes ton regard. N'y songe pas. J'aimais nos nuits. 

Dors. L'hiver est encore là. 

Mercredi 1er octobre 2008 à 22:20



Mardi 15 juillet 2008 à 16:40


Et maintenant ? Rien.




J'embrasse le vieillard, la chevrette, l'illusionniste, le dictateur, sa femme, le dresseur de poney, l'artiste, l'inutile, le professeur d'art, awah, ma jolie Lucie. Et autres lecteurs. Soupire mille fois.



Mardi 15 juillet 2008 à 16:01



(...)



<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast