Fouler tes peurs. Dormir une ou deux éternités.
Mercredi 26 janvier 2011 à 18:41
Fouler tes peurs. Dormir une ou deux éternités.
Mardi 11 janvier 2011 à 21:59
Et la pluie à Paris. On devrait peut être déménager, qu'en dis tu l'ampoule ? Prendre Bedon, le poiskaille sous le bras et les accordéons de vie. Les amants aussi. Le tarot, les livres, et de quoi dessiner autour de tes yeux. Tu serais jolie les yeux noircis, deux moustaches et une ligne de vie le long du nez.
Une ampoule noyée d'eau. Tu parles. Et surtout n'approchez pas.
Regarde, on va avoir 20 ans. Le monde est suspendu, en équilibre, il ne dit rien. Sauf un bruissement de papier. C'est peut être le vent.
Regarde, on sourit mais il ne voit pas, je murmure son nom mais il n'entend pas. Son indifférence est là. Entière, devant mes 20 ans. Enfin pas tout à fait.
" - C'est qui le reste du monde ?
- Je ne le connais pas personnellement."
En vrac, parce que ma cervelle l'est, si je revois Mr Nobody seule je vais pleurer plus de larmes que j'en ai, et ça c'est mauvais pour mes réserves hydriques, je vais confier mes chevilles à une des plus belles filles de France, et même pas peur d'y écrire une connerie. Presque pas peur.
Lundi 3 janvier 2011 à 8:21
Il arrive un moment, où le matin .. Y'a pas à chier, c'est l'heure.
Et je suis morte de rire dans mon pouf, et j'ai dormi 4h, et l'Octo est en panne, et je reviens ce soir mettre des photos du ciel. Parler d'elle, et tout ça pour de rire.
Vendredi 26 novembre 2010 à 14:39
Mardi 9 novembre 2010 à 15:04
Ses mains, la fenêtre, l'herbe coupée, ton odeur, sa chaleur, trop plein de calme, trop plein d'eau, manque de faim, oublie les anges, chez elle, la mauve, les histoires, l'innocence, crève, un dragon, une tortue de mer, ta mère, le poids des passés, son passé, ses ratures, une nouvelle jupe, un piaf écrasé, un dé, trois fois lancé.
Un mémoire, son mémoire, l'octopus, penser à plier, big Brother, Damasio, huitième étage, des catacombes, il pleut, je t'envie, je l'envie, je ne veux pas parler d'amour, je n'aime pas vraiment l'amour, c'est un béguin, c'est le Bénin, c'est pas pour eux, c'est niais, mort, froid, vide, mou, sans dents et une poule.
Et tout ira bien. Demain, pas demain, le rejoindre, penser à, mordre et démordre, s’emmêler. Ne pas l'attendre. Marre d'attendre. Jamais patiente, capricieuse, indécise, emmêlée.
Lundi 19 juillet 2010 à 8:27
"Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour."
J'ai toujours ce faible pour les mots en A.
Je t'en aurais récité encore des milliers, je crois, au creux d'une nuit sans lendemain. J'en aurais rhabillé le ciel, puisque les étoiles ça ne suffit pas. J'en aurais inventé, leur aurais donné tes couleurs, et ta force d'imbécile. J'aurais été dieu, gamine capricieuse, et jeune femme endormie.
7 jours.
Sourire en coin, et poiskaille sous le bras. Je ne sauverai pas nos mondes, mais j'affronterai. /
Dimanche 18 juillet 2010 à 13:59
J'aime bien ses yeux.
J'ai le coeur noué depuis deux jours. Assise sur ma fenêtre, je regarde les nuages pousser. Une indigestion, les lasagnes, et ton tabac amer sûrement. Ca ne peut pas être autre chose.
J'ai rayé le printemps. Je n'aime pas l'été.
Vendredi 9 juillet 2010 à 9:47
Jeudi 24 juin 2010 à 12:51
Mardi 22 juin 2010 à 12:05
C'est un cri. Un de ceux que j'étouffe au milieu de la rue, en pleine nuit, entourée d'une foule ivre morte. Ou ivre de trop de vie. Vide. Je suis rentrée chez moi en rampant. Il n'y avait plus de couleur, plus d'odeur. Juste le bruit, et le dégout. Un bouchon de peur et d'angoisse coincé dans la gorge. Ta méthode d'Heimlich l'aurait fait sauté. Ou pas. Ta sueur m'aurait noyée, et j'aurais percé ta peau et ta graisse.
Griffures. Griffes de chat dans ma tignasse.
"Je crois que je me suis éteint, cela fait un an et demi". Assise sur le rebord de la fenêtre. Il y a les toits et nous marchions dessus. J'aurais aimé être ivre dans tes bras. Dans les siens. Comme une promesse que l'on ne fait pas.
Un échange équivalent.
La demoiselle dansait mais elle est morte. L'homme devant lequel je m'agenouillais petite s'est noyé aussi. Et mon père a beau resté un héros, le plus grand de tous, cela ne compte plus tellement. Parce que je ne suis plus si ivre en pleurant, et qu'il n'y a pas de maison où me ramener.
Ils me dégoutent tous avec leur bonheur. Comme si tout, la vie, ne devait répondre qu'à cette quête. Ils usent du mot à toutes les sauces, s'en tartinent le corps et les joues, se roulent dedans comme dans leur propre merde. C'est simpliste. Grossier. A gerber. Et l'Amour par nécessité. Ils m'ont montré du doigts parce que je crachais sur le dogme, avec plus de rage que jamais.
J'étais partie pour ça. Pour ton auto destruction au nom du bonheur. La mienne est tellement plus.
J'ai arraché la quinzième page. Et tous mes secrets sans valeur.
Je n'écris plus. Je récite de nouveaux poèmes. Mais les mots ne vont jamais plus loin que mes lèvres mal pigmentées.