"triste DONC magnifique"
Genre. Dans ta gueule le "magnifique".
Puis j'avais le cou en vrac, c'est pas de ma faute, la tête tournée.
Puis je me serais contentée d'une bourré. Puis t'as qu'a jouer avec les
trois autres. Puis le chat a qu'à virer du pc s'il veut pas que je lui
plante cette putin de pince à épiler dans l'œil.
Puis j'aurais pas envi de te parler, parce que je boude. C'est le vieux
qui l'a dit, qui fallait bouder. Alors je boude, parce qu'il a un œil qui
brille. Toc. Puis Mad elle m'a demandé de défiler. Puis vous verrez
pas. Parce que je suis pas visible. Parce qu'il faudra me confondre
avec la plante verte et le mur. Parce que j'étais crevée ce jour là et
que j'avais pas vu que vous aviez prévenu. Parce que je devais avoir
l'air encore plus idiote que là tout de suite, c'est dire. Parce
qu'elle est toute petite, et jolie. Parce que je suis juste petite et
maigre. Et je chiale si je veux d'abord c'est mon problème. Quelle
bande de cons. Et l'autre qui est censé .. censé rien du tout
d'ailleurs mais il pourrait faire un effort. J'ai juste pas trop envi
de te parler. Ni demain je crois. C'est juste moi qui suis con. C'est
juste moi qui irait manger des glaces dans une des crêperies de
Clermont, parce que j'aurais que ça à foutre. Et je deviendrais grosse,
et droguée, et j'écarterais les cuisses pour lui. Ah oui tiens, lui
depuis le temps que je remets ça à plus tard. Lu cinq minutes après que
tu l'aies pensé, ca s'appelle être efficace. Ça s'appelle même pas une
claque dans sa gueule, parce que c'est crade de faire ça aux gens.
Parce que c'est ignoble et même si ya que toi qui sait faire ça, tant
pis. Puis j'ai besoin d'appeler Antoine, mais il décrochera pas, parce
que c'est notre truc ça .. de pas décrocher quand l'autre appelle.
Parce que c'est plus simple de se guetter du coin de l'œil alors qu'il
n'y a plus rien à accrocher. C'est l'avantage de Lucie ça, elle est
grande mais pas assez maigre pour me laisser l'apercevoir. Et je serre
l'autre dans mes bras, quelle conne. Et il insiste quand même. Et puis
Louise Attaque ne va pas m'aider. Et puis ya le Môme en conserve. Et
j'ai plus de souffle, et je suis même pas triste c'est ça le pire. Elle
a proposé un week end à Amsterdam. Mais il faut qu'il pleuve sinon ce
ne sera pas drôle. Et il faut l'cadavre, comme ca s'il ne pleut pas
j'inventerais la pluie. Puis t'as qu'à crever de froid. Parce que je
suis gelée et ça gène personne.
Parce que je doute que l'autre soit assez geek pour rester jusqu'à
minuit et demi sur le jeu. Parce que de toute façon j'ai pratiquement
rien à lui dire qui ne ressemble pas à une insulte. Puis qu'est ce
qu'on peut en avoir à foutre de la non Vie de Tinu ? Parce qu'au fond
elle s'agace mais elle doit même pas savoir pourquoi. Parce que les
histoires de Xine et de Salade c'est juste bon pour les fous. Puis
l'autre avait qu'à pas se crever aussi. Et puis pas Vignol merde ! Ils
auraient pu faire ça ailleurs, ca me ferait économiser des bouquets de
fleurs. Et puis sur le porche du cimetière de LaRoche ya écrit : "Nous
avons été ce que vous êtes vous serez ce que nous sommes" ca faisait
peur à la vieille. Et qu'est ce que j'en ai à foutre putin de ses
années collèges bordel, les miennes m'ont assez fait chié comme ça. Et
j'ai toujours froid. Puis pour une fois j'ai pas droit à la pub de site
de cul (pardon de rencontres entre adultes) à coté du 'je tape mon
article' ce qui est assez reposant. Et puis je m'en fous de pas être
une salope péruvienne, de toute façon les connards yen à pas.
Tu fais quoi ? Je me dissèque à la pince à épiler.
Samedi 3 mai 2008 à 1:18
Vendredi 31 août 2007 à 19:01
Je m'appartiens. En entier. Sauf les yeux, c'était aussi un peu ceux de la vieille. Le reste est mien. Mes joues autant que mes grains bruns sur la peau. C'est rassurant. Vraiment. Assez pour refuser de les croire, quoi qu'ils crient. Qu'importe après tout, les images qu'ils agiteront, et le couvert qu'ils refuseront. J'irai jeter des myosotis sur vot'tombe, ne craignez rien. Mais n'espérez rien d'autre.
Samedi 25 août 2007 à 13:35
Parce qu'il avait froid je devenais soleil. Parce qu'il avait peur, je devenais lumière. Parce qu'il craignait les monstres, je me faisais peintre. Parce que dans son soupire naissaient les vents et au creux de son oreille les orages de mille univers. Parce que dans les lignes qu'il traçait, les yeux et l'esprit embrassaient le monde.
Mardi 24 juillet 2007 à 0:27
Elle a relu sa lettre. Une fois. Deux fois. "Je chercherais pour toi si tu veux." Qu'aurait il été chercher s'il l'avait pu ? Ce n'était pas une promesse après tout. Cela faisait parti du jeu. Un drôle de jeu d'ailleurs. Je suis entrain de vomir mon coeur, c'est vraiment pas plus mal, toujours quelques grammes en moins. J'aimerais qu'elle soit là, qu'elle m'engueule parceque je le mérite. Mais elle se marie bientôt, elle n'a pas le temps.
Vendredi 3 novembre 2006 à 20:02
Je suis mauvaise. Tremblante. Tremblante et mauvaise donc. Assise au fond de sa cave. Merci de ne plus communiquer. Larmes remontent sinon. Elle ne peut pas. Aligner trois mots. C'est trop dur, la tête explose.
Samedi 6 août 2005 à 20:10
Je n'ai rien de plus à avouer. Ni pourquoi ce 6 août, ni comment durant ces trois ans. Il y a l'hiver maintenant dehors. Et une radiateur coincé sous l'oreiller.
Ce n'est qu'un cri de plus. Un de ceux pour réchauffer.
Chawabounga ?!