Je ne graverai pas ton nom. Je ne mordrais pas ta chaire. Qu'as tu dit ce jour là ? Il y avait ce soleil pâle des matins d'octobre. Ne crainds pas cette histoire, je l'ai déjà dictée dans ton sommeil. Ne crainds rien, ma main est une ombre de pluie, mes ongles n'ont jamais laceré plus que des rêves de plastiques. Les tiens ont l'odeur du cuir. Tu ne me crois pas n'est ce pas ? C'est la pire des choses, et cela n'a rien d'un défi. Je ne graverai pas ton nom. Ni cette nuit ni mille autres.
Ecrire devint tout. Il n'y avait plus ni temps ni nuit, nous tissions de nouveaux draps et je m'y noyais sans que tu detournes ton regard. N'y songe pas. J'aimais nos nuits.
Dors. L'hiver est encore là.
Ce texte n'est qu'un ramassis de craintes, parce qu'il parait que l'amour on doit le taire... SI je pouvais, je gueulerais à cette foutue planète que je l'aime mais si c'est pour me heurter à un mur, je préfère encore l'écrire... seule la nuit nous apporte quelque consolation, nos nuits passées auprès des êtres chers.
Merci de ton passage. :)