Jeudi 2 avril 2009 à 12:25

Une envie soudaine de jouer les héros, de braver le monde et sa laideur, comme ça, d'un coup. Avant de rentrer chez soi. Sans revetir d'autre costume que la nuit, pourquoi se cacher après tout ? Cette nuit vous va si bien. Et accélerer le pas parce que personne d'autre ne le ferait, parce que jouer les héros ça n'effleure plus personne de nos jours. C'est un goût un peu acide au coin de leur gorge, on aurait pu, peut être. Mais jouer les héros vraiment  ? Vous ne le feriez pas. Accélerer encore et la rattraper. Expliquer : Individu X au milieu d'une foule sans plus de visage. Bras ouverts. Chocolat chaud. Musique et clope qu'on a du mal à allumer. Individu X, jamais croisé, jamais revu. Ecoute. Partira après. Accepte les coups, les insultes, si ça peut aider. Crève de ne pouvoir aider, mais se tait. Quand on joue les héros on ne crève pas, c'est la première règle. Puis accepter que les traits s'effacent, parce que la nuit, les larmes. Il ne restera plus que l'odeur.  Et moi je passais là, le nez dans l'écharpe, les yeux noyés depuis déjà vingt minutes. Moi qui n'ai jamais vraiment aimé les héros.

Jeudi 4 décembre 2008 à 18:59

http://with-the-light-out.cowblog.fr/images/Exp-copie-1.jpgSarah aurait compris, cela ne fait aucun doute. La demoiselle au chapiteau que certains ici, ( je sais qu'il se cache des anciens parmi mes rares lecteurs ) ont peut être lu.

Ce blog affichait il y a encore quelques mois plus ou moins 500 articles, une période de 3 ans. Disparus dans le calme, mais sans préméditation, il en existe une copie, plus ou moins protégée du temps qui passe. De 500, le lambeau de miroir est passé à 3.  Puis la plate forme s'est un peu réveillée, changement que vous aurez tous pu observer / critiquer / applaudir / injurier (rayer les mentions inutiles), ressortant de je ne sais quel oubli quelques fragments de ce qui fut ce blog. La pluspart de ces articles n'ayant jamais été envoyés, publiés ou écrits "à l'époque" ( je vais finir par faire moi aussi partie des dinosaures de cow') sont donc en ligne, voyez y une extrème générosité de ma part (ou un besoin comme un autre de me rassurer).


Que se passe t il maintenant ? Je l'ignore. Tout change, je l'ai ignoré, refusé, réclamé, de nouveau refusé, et enfin recraché. Mais comme souvent je ne suis qu'une gamine endormie, et mes doigts n'ont peut être plus rien à tisser. Ne souriez pas ainsi, et n'allez pas croire que j'ai recraché tout l'océan, ce n'est qu'une question de décor, et encore une fois s'il le faut j'en changerai. 

Que se passe t il maintenant ? Je grandis. Je défis de nouveau Cadavre. J'arracherai. Comme avant .. 


Samedi 3 mai 2008 à 1:18

"triste DONC magnifique"

Genre. Dans ta gueule le "magnifique". Puis j'avais le cou en vrac, c'est pas de ma faute, la tête tournée. Puis je me serais contentée d'une bourré. Puis t'as qu'a jouer avec les trois autres. Puis le chat a qu'à virer du pc s'il veut pas que je lui plante cette putin de pince à épiler dans l'œil. Puis j'aurais pas envi de te parler, parce que je boude. C'est le vieux qui l'a dit, qui fallait bouder. Alors je boude, parce qu'il a un œil qui brille. Toc. Puis Mad elle m'a demandé de défiler. Puis vous verrez pas. Parce que je suis pas visible. Parce qu'il faudra me confondre avec la plante verte et le mur. Parce que j'étais crevée ce jour là et que j'avais pas vu que vous aviez prévenu. Parce que je devais avoir l'air encore plus idiote que là tout de suite, c'est dire. Parce qu'elle est toute petite, et jolie. Parce que je suis juste petite et maigre. Et je chiale si je veux d'abord c'est mon problème. Quelle bande de cons. Et l'autre qui est censé .. censé rien du tout d'ailleurs mais il pourrait faire un effort. J'ai juste pas trop envi de te parler. Ni demain je crois. C'est juste moi qui suis con. C'est juste moi qui irait manger des glaces dans une des crêperies de Clermont, parce que j'aurais que ça à foutre. Et je deviendrais grosse, et droguée, et j'écarterais les cuisses pour lui. Ah oui tiens, lui depuis le temps que je remets ça à plus tard. Lu cinq minutes après que tu l'aies pensé, ca s'appelle être efficace. Ça s'appelle même pas  une claque dans sa gueule, parce que c'est crade de faire ça aux gens. Parce que c'est ignoble et même si ya que toi qui sait faire ça, tant pis. Puis j'ai besoin d'appeler Antoine, mais il décrochera pas, parce que c'est notre truc ça .. de pas décrocher quand l'autre appelle. Parce que c'est plus simple de se guetter du coin de l'œil alors qu'il n'y a plus rien à accrocher. C'est l'avantage de Lucie ça, elle est grande mais pas assez maigre pour me laisser l'apercevoir. Et je serre l'autre dans mes bras, quelle conne. Et il insiste quand même. Et puis Louise Attaque ne va pas m'aider. Et puis ya le Môme en conserve. Et j'ai plus de souffle, et je suis même pas triste c'est ça le pire. Elle a proposé un week end à Amsterdam. Mais il faut qu'il pleuve sinon ce ne sera pas drôle. Et il faut l'cadavre, comme ca s'il ne pleut pas j'inventerais la pluie. Puis t'as qu'à crever de froid. Parce que je suis gelée et ça gène personne. Parce que je doute que l'autre soit assez geek pour rester jusqu'à minuit et demi sur le jeu. Parce que de toute façon j'ai pratiquement rien à lui dire qui ne ressemble pas à une insulte. Puis qu'est ce qu'on peut en avoir à foutre de la non Vie de Tinu ? Parce qu'au fond elle s'agace mais elle doit même pas savoir pourquoi. Parce que les histoires de Xine et de Salade c'est juste bon pour les fous. Puis l'autre avait qu'à pas se crever aussi. Et puis pas Vignol merde ! Ils auraient pu faire ça ailleurs, ca me ferait économiser des bouquets de fleurs. Et puis sur le porche du cimetière de LaRoche ya écrit : "Nous avons été ce que vous êtes vous serez ce que nous sommes" ca faisait peur à la vieille. Et qu'est ce que j'en ai à foutre putin de ses années collèges bordel, les miennes m'ont assez fait chié comme ça. Et j'ai toujours froid. Puis pour une fois j'ai pas droit à la pub de site de cul (pardon de rencontres entre adultes) à coté du 'je tape mon article' ce qui est assez reposant.  Et puis je m'en fous de pas être une salope péruvienne, de toute façon les connards yen à pas.

 Tu fais quoi ? Je me dissèque à la pince à épiler.

Samedi 6 août 2005 à 20:10

Je n'ai rien de plus à avouer. Ni pourquoi ce 6 août, ni comment durant ces trois ans. Il y a l'hiver maintenant dehors. Et une radiateur coincé sous l'oreiller.

Ce n'est qu'un cri de plus. Un de ceux pour réchauffer. 
 

Chawabounga ?!

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